LA flûte traversière
Présentation
La flûte traversière est un instrument à vent de la famille des bois. La méthode de production du son : l’air soufflé est mis en vibration par un biseau disposé à l’embouchure.
Contrairement à la flûte de Pan, la flûte traversière ne comprend qu’un seul tuyau. Le terme de traversière est lié à la position de jeu de l’instrument (par opposition à de nombreuses autres flûtes, la flûte à bec en particulier) : l’instrument est joué de manière latérale à l’axe du flûtiste.
Utilisation & genres musicaux
La flûte est très utilisée pour jouer des œuvres de la période baroque (1600-1750), mais son répertoire s’étend bien au delà. Elle est par exemple beaucoup utilisée dans la musique cubaine et le jazz.
Elle est toujours présente dans l’orchestre symphonique, derrière les Altos. Elle fait partie des instruments les plus aigus de l’orchestre avec sa petite sœur le piccolo.
Petit historique
Les premières flûtes traversières étaient fabriquées en bois et possédaient un nombre variable de trous pour les doigts. À mesure que les flûtes sont devenues plus longues et plus précises, les trous sont devenus plus nombreux et plus espacés.
À un certain point, rajouter des trous ou les espacer plus aurait obligé le musicien à avoir plus de dix doigts à ses mains, ou à avoir des doigts beaucoup plus longs. Au lieu de cela, on a rajouté des systèmes mécaniques de clés et de plateaux bouchant les trous : au lieu que le doigt ne bouche lui-même le trou, il appuie sur une clé (disposée à un endroit facilement accessible), qui, parfois par le biais d’une tige, fait descendre un plateau pour clore le trou.
Aujourd’hui, la plupart des flûtes traversières utilisées dans les orchestres symphoniques ou d’harmonie utilisent ces clés et sont standardisées, afin de pouvoir sonner juste lorsqu’elles jouent avec les autres instruments : c’est ce qu’on appelle le système Boehm.
Quelques modes de jeu
En dehors du mode de jeu « normal » il existe d’autres modes de jeu pour la flûte :
- Le Flatterzunge (flattern : voleter, die Zunge : la langue) consiste à rouler la langue en soufflant dans l’instrument, ou bien à émettre en même temps un son roulé de gorge. Cette technique particulière a notamment été utilisée par Olivier Messiaen dans ses Chants d’oiseaux.
- Le tongue-ram, spécifique aux flûtes traversières, « s’obtient en projetant violemment la langue dans le trou d’embouchure sans souffler d’air ».
- Il est même possible de combiner le beatbox avec la flute: le Flutebox.